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 LA VISION ET LE VIEILLISSEMENT

 

Entre 40 et 50 ans, une dégradation progressive de la fonction visuelle se produit. 
L’accommodation ne permet plus la lecture des petites lettres à moins de 30 à 35 cm, ni même à la distance où nos mains ont l’habitude de placer un livre : c’est la presbytie.

Ce déclin de la vue est d’autant plus rapide que l’on évolue dans un environnement qui sollicite la vision. Le ralentissement des réflexes lié à l’insuffisance d’accommodation crée des situations de fatigue qui accroissent la charge mentale et accélèrent le vieillissement des fonctions visuelles. Il est alors urgent, pour l’équilibre tout entier de la personne, de corriger ce défaut qui s’ajoute bien souvent à d’autres déjà détectés. C’est alors l’arrivée pour la plupart d’entre nous des verres progressifs qui permettent, à la fois, une bonne vision de loin et une bonne vision de près mais qui réclament une adaptation pouvant être facilitée par des séances de rééducation orthoptique.

Dans le même temps, l’adaptation à l’obscurité et la vision nocturne diminuent : la conduite de nuit est plus difficile qu’auparavant. De même, toute situation visuelle de près réclamera une ambiance lumineuse plus importante.

Le vieillissement entraîne également une chute de l’acuité visuelle qui baissera au fur et à mesure pour atteindre naturellement 6/10 vers l’âge de 80 ans. 
La gêne liée au vieillissement ne doit pas être majorée par un déséquilibre de la vision binoculaire qui n’aurait pas été détecté. Une rééducation orthoptique adaptée peut permettre de maintenir une activité et une autonomie chez la personne âgée.

L’information du public est essentielle afin que les yeux et la vision soient contrôlés périodiquement par l’ophtalmologiste et l’orthoptiste.

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